Proximus Diamond Games Anvers 2007

http://www.sport.be/proximusdiamondgames/2007/fr/

Nous vous proposons à partir d'aujourd'hui et jusqu'à l'entame du tournoi une dizaine de jours d'échauffement avec la présentation quotidienne d'une joueuse du top. Aujourd'hui: Patty Schnyder.

Patty Schnyder

Pays: Suisse
Date de naissance : 14-12-1978
Sexe: feminin
Taille: 168 cm
Jeu: gaucher(e)

Ranking: 9

Ses débuts

Cette joueuse 'vétéran', elle a eu 28 ans le 14 décembre dernier - a déjà plusieurs saisons à son actif sur le circuit pro. Depuis quelques années, elle est une cliente fidèle du top dix mondial, après avoir goûté pour la première fois à ce club unique à la fin des années 90. La jeune Patty avait du talent, née à Bâle tout comme Roger Federer, et a franchi sans problème tous les échelons de la formation jeunesse en Suisse. En 1994, elle a décidé de tenter le coup en tant que joueuse professionnelle. Et elle n'est pas passée inaperçue.

Style

Elle a survolé les classements en 1995 comme une comète. La Suissesse a gagné 634 places en une seule saison. Son style de jeu anticonformiste, guidé par une main gauche dotée d'une bonne sensation de balle, a provoqué cette ascension spectaculaire. Patty Schnyder et son lift puissant, ses angles courts et ses boucles longues et brunes ne pouvait plus être ignorée du sommet de l'establishment du tennis.

Sa prestation la plus marquante: victoire chez elle, à Zurich

Les années du passage au millénaire n'ont pas été les plus heureuses de la vie de Schnyder. Rongée par des problèmes privés, elle n'avait pas la tête au succès tennistique. Il a fallu attendre 2002 pour qu'elle sorte la tête hors de l'eau. Et comment ! En novembre de cette même année, elle a gagné le tournoi de Zurich en battant Lindsay Davenport en finale. "Une expérience indescriptible.", a alors dit Schnyder , "Très émotionnelle." C'était même pour la première fois en 22 ans qu'une joueuse non-classée gagnait un tournoi du Tiers I. Schnyder a réintégré le top 20 mondial.

Livre

Et la chance cette fois ne s'est pas arrêtée. A l'hiver 2003, elle épousé son ami et coach Rainer Hofmann. Le couple est depuis sur la même longueur d'onde et a même prévu d'écrire un livre ensemble. Le site web (www.the-white-mile.org), préambule de leur travail, semble également intrigant et très prometteur. Le livre, prévu en librairie en juin, lèvera le voile sur l'histoire agitée du duo.

Phrase la plus marquante: "Levez-vous si vous êtes au fond."

La devise de Patty Schnyder. Cette amoureuse des chats, Katers Mister, Gizmo et Idefix sont ses enfants chéris, a connu des périodes difficiles au cours de sa carrière mais a toujours su rebondir pour devenir une joueuse redoutée du top dix. Son tennis atypique chatouille quelque peu toutes les adversaires. Sur des surfaces plus rapides, Schnyder manque peut-être de force et d'explosivité pures mais elle contrebalance ces défauts par son expérience et ses mains géniales. Mentalement, elle a pu ces dernières années acquérir plus de sérénité et ses résultats s'en sont trouvés étonnamment constants.

Australie

C'est ainsi qu'en 2004, à l'Open d'Australie, elle a livré sa meilleure prestation dans un tournoi du grand chelem. Ce n'est qu'en demi-finale que sa course s'est arrêtée face à Kim Clijsters. Dans un deuxième set captivant, Schnyder n'a pas pu profiter d'une balle de set. Ce n'est pas par hasard que la Suissesse a dit lors d'une fête à Melbourne. "J'aime l'Australie, je pourrais m'y installer à la fin de ma carrière.".

Chez elle à Anvers

Nous n'en sommes pas encore là, peu s'en faut. Schnyder était certes présente à chaque édition du Proximus Diamond Games, mais elle veut toujours mieux faire. A sa première visite au Sportpaleis, en 2002, la demi-finale et Justine Henin ont été le stade ultime. A ses quatre autres participations, elle a chaque fois atteint les quarts de finale. Ces deux dernières années, elle a dû chaque fois reconnaître la suprématie d'Amélie Mauresmo, future lauréate.

Double

L'intervention de Schnyder à Anvers peut difficilement être qualifiée d'échec. D'autant plus qu'elle a également inscrit son nom au palmarès du tournoi de double il y a cinq ans. Mais l'ultime consécration n'est pas encore arrivée. C'est peut-être pour cette année. En tout cas, Schnyder va tout faire pour accrocher un onzième titre à son palmarès.

moi, j'y vais le samedi soir, il me reste toujours une place à revendre pour le dimanche ...

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Nous vous proposons à partir d'aujourd'hui et jusqu'à l'entame du tournoi une dizaine de jours d'échauffement avec la présentation quotidienne d'une joueuse du top. Aujourd'hui: Elena Dementieva.

Elena Dementieva

Pays: Russie
Date de naissance : 15-10-1981
Sexe: feminin
Taille: 180 cm
Jeu: droitier(e)

Ranking: 8

Ses débuts

Si l'on veut employer des termes forts, on pourrait dire qu'Elena Dementieva s'est épanouie sur le tard. Même si à treize ans, elle a remporté le célèbre tournoi jeunes 'Les Petits As' en France, la Moscovite blonde a mis du temps pour avoir définitivement un pied dans le circuit pro. Son parcours, semé de hauts et de bas, lui a finalement valu une place dans le top du tennis mondial.

Laveuse de balles

Elle a commencé modestement le sport à sept ans. Ses parents ont réuni tout leur argent pour acheter à Elena une seule raquette en bois. Elle devait manipuler soigneusement le matériel pendant les entraînements, à tel point qu'après chaque exercice, les balles étaient lavées. Elle a suivi ses premières leçons au Spartak Moscou, chez Rauza Islanova, la mère de Marat et de Dinara Safin(a).

Sa prestation la plus marquante: deux finales du grand chelem en un an

La carrière en juniors de Dementieva n'a pas été exceptionnelle. Même si, avec Anna Kournikova et son amie Anastasia Myskina, elle était habituellement dans le top quatre russe. Dans sa carrière pro aussi, qui a commencé le 25 août 1998, la seule marche vers le top mondial se faisait attendre, malgré une belle progression.

Argent olympique

Une première indication de ses possibilités est apparue en 2000. Dementieva a atteint à Sydney la finale du tournoi olympique mais a dû laisser l'or à Venus Williams. Cette même année, elle a réussi à atteindre la demi-finale de l'U.S.Open. Ces résultats ne demandaient qu'à être confirmés mais ils ne l'ont été que quatre ans plus tard. A 23 ans, Dementieva a réussi à atteindre la finale de Roland Garros et celle de l'U.S.Open. Malheureusement, elle les a perdues toutes les deux mais Dementieva a fait de 2004 une année russe.

Phrase la plus marquante: "Vous pouvez être aussi belle que vous voulez, si vous ne gagnez pas vous êtes perdue."

Depuis sa fantastique saison, Dementieva est devenue un exemple de régularité. Après avoir atteint le top dix en septembre 2003, elle ne l'a plus quitté. Sa première victoire en tournoi n'est arrivée qu'en 2003 mais depuis, cette Russe francophone en compte six. Son beau jeu de jambes, sa mentalité exemplaire et ses coups assourdissants en font une candidate au titre de chaque évènement.

Hobbys dangereux

En dehors des courts, Dementieva est une jeune femme affable et ravissante, qui sait très bien ce qu'il en est du sport du haut niveau. En témoigne la phrase citée plus haut. Elle a également suivi de près l'expérience d'Anna Kournikova. Ses origines et l'encadrement de sa mère, qui l'accompagne sur le circuit comme coach, font le reste. L'hiver dernier, Dementieva a participé pour la septième fois consécutive aux Masters. Une preuve d'un mental et d'un physique forts. Grâce à ses solides jambes, Dementieva ose de temps en temps les plaisirs de la glisse. Le ski, le snowboard et le patinage font partie de ses hobbys dangereux.

Chez elle à Anvers

Oui, la Belgique aime accueillir Elena Dementieva. L'année dernière, elle a participé au tournoi de la Fed Cup à Liège. Elle y a infligé une raclée à Kim Clijsters dès le premier jour. Une performance qu'elle avait déjà accomplie en 2005 en battant en finale de cette Fed Cup les joueuses du cru Amélie Mauresmo et Mary Pierce, faisant gagner le titre à la Russie à Paris.

Parcours parfait

Elle était également à la fête au tournoi de Hasselt, en 2004 pour être précis. Cette année, elle sera à Anvers pour la deuxième fois. En 2006, elle y a atteint la demi-finale avant de plier face à ... si, si, Kim Clijsters. Un parcours quasi parfait donc sur le territoire belge pour cette joueuse de toutes les surfaces. Elle devra en tout cas approcher de la perfection pour briller au Proximus Diamond Games. Mais Elena a certainement cette perfection en elle.

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Nous vous proposons à partir d'aujourd'hui et jusqu'à l'entame du tournoi une dizaine de jours d'échauffement avec la présentation quotidienne d'une joueuse du top. Aujourd'hui: Nadia Petrova

Nadia Petrova

Pays: Russie
Date de naissance : 08-06-1982
Sexe: feminin
Taille: 178 cm
Jeu: droitier(e)

Ranking: 6

Ses débuts

Dans sa jeunesse, Nadia Petrova a déjà vu une partie du monde. Née à Moscou, elle a reçu une partie de sa formation tennis en Egypte. Son père Viktor, ancien lanceur de marteau, et sa mère Nadejda Ilina, médaillée d'or au 400m relais aux Jeux Olympiques de Montréal 1976, y étaient coachs d'athlètes. La petite Nadia s'entraînait au Maadi club et s'est montrée dès le début une solide batailleuse.

Roland Garros

A seize ans, le talent de Petrova s'est précisé. La Moscovite a battu Jelena Dokic en finale du tournoi junior de Roland Garros. Elle a décidé cette année-là de s'essayer au circuit pro. Son tennis athlétique s'est le mieux révélé sur terre battue au début de sa carrière. Et Petrova a eu rapidement un lien spécial avec le tournoi mythique de Paris. "J'aime la ville, l'atmosphère de Roland Garros. Chaque jour, je veux rester le plus longtemps possible." Après son titre junior en 1998, elle a atteint la demi-finale cinq ans plus tard : la percée était devenue un fait.

Son résultat le plus marquant: victoire à Berlin

Alors que la régularité de ses prestations ne faisait qu'augmenter, Petrova est entrée dans le top dix en 2004, ce premier titre sur le circuit professionnel lui a manqué pendant longtemps. A Linz, en Autriche, elle a pourtant rompu le charme il y a deux ans. Immédiatement, Petrova a senti s'envoler la pression sur les épaules et c'est libérée qu'elle a pu pratiquer son tennis. En 2006, cette décontraction s'est enfin exprimée.

Blessures

Une véritable année record, cette saison de Petrova. Qu'elle ait finalement échoué à cinq titres est dû à une blessure contractée juste avant Roland Garros. Sinon, elle aurait certainement débuté son tournoi préféré comme l'une des favorites. En effet, Petrova l'a emporté en finale d'un des évènements préparatoires à Berlin sur Justine Henin. Et si elle peut se mesurer à la reine belge de la terre battue sur sa surface favorite, c'est qu'elle est bonne. "Je suis si heureuse. Tout ce travail dur a finalement payé", a-t-elle fait savoir après sa victoire dans la capitale allemande.

Phrase la plus marquante: "Il faut apprendre comment gagner les grands titres."

Petrova voulait dire qu'il faut donner du temps au mental pour se préparer à une telle prestation. Au début de sa carrière, elle était rapidement satisfaite après une belle victoire. Depuis mi-2005, elle a compris que la barre devait être placée plus haut, qu'elle devait viser des victoires dans les grands tournois. Elle a rejoué rapidement la demi-finale de Roland Garros, victoire de Justine Henin, et plus tard dans l'année, a gagné son premier titre à Linz. Le reste n'est qu'histoire.

Exigeante

Une histoire toujours plus belle aujourd'hui. Nadia Petrova enrichit le tennis féminin et continue ses progrès. Le mélange d'un service fort, d'un rythme de travail soutenu du fond du court et un service volée provoque des dégâts chez l'adversaire. Pour jouer ce genre de tennis, Petrova exige beaucoup d'elle-même et de son entourage. Depuis sa jeunesse, elle sait que ce n'est qu'en travaillant dur qu'on avance. Ce travail d'entraînement lui a déjà valu un modèle multifacettes. Combiné à une mentalité de battante, ce tennis forme un ensemble mortel.

Chez elle à Anvers

Il ne fait aucun doute qu'elle veut aussi montrer ses armes destructrices au public belge. Car les années précédentes à Anvers, Petrova s'est toujours heurtée à une adversaire redoutable. En 2005, c'est Kim Clijsters qui lui a barré la route au deuxième tour, en trois sets. L'année dernière, c'est Amélie Mauresmo qui lui a ôté ses espoirs en quarts de finale.

Argent

Il serait étonnant que cette Russe de 24 ans se laisse démonter au Sportpaleis. Petrova aime les surfaces dures et en a donné la meilleure impression à la fin de la saison dernière. Imaginons: il y a au moins sept Russes dans le tableau final de ce Proximus Diamond Games, si vous pariez sur l'une d'elles, c'est sur Nadia Petrova.

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Nous vous proposons à partir d'aujourd'hui et jusqu'à l'entame du tournoi une dizaine de jours d'échauffement avec la présentation quotidienne d'une joueuse du top. Aujourd'hui: Kim Clijsters

Kim Clijsters

Pays: Belgique
Date de naissance : 08-06-1983
Sexe: feminin
Taille: 174 cm
Jeu: droitier(e)

Ranking: 5

Ses débuts

Doit-on encore présenter notre héroïne sportive? Cette sportive multiple de l'année, lauréate en grand chelem, ambassadrice sportive internationale et personnalité sympathique originaire de Opitter? Oui, car c'est peut-être sa dernière apparition en Belgique.

Allons: ce fruit de papa Lei Clijsters, Soulier d'Or en 1988, et de maman Els Vandecaetsbeek, gymnaste nationale, fait ses premiers pas dans le tennis de compétition à l'âge de six ans. Avant, elle avait frappé la balle dans la maison Clijsters, avec sa petite soeur Elke, et son adresse et sa ferveur avaient immédiatement sauté aux yeux. C'est au Tennisdel de Genk que Kim fait ses premiers entraînements.

Son premier moniteur Bart Vankerckhove voit tout de suite le diamant exceptionnel qu'il a entre les mains. La légende veut qu'un bac de bière ait été parié sur le top dix mondial pour Clijsters. La petite Kim en est également convaincue. Sur une vidéo enregistrée par Vankerckhove, l'on peut voir la toute jeune Clijsters regarder la caméra droit dans les yeux et dire malicieusement qu'elle veut devenir numéro un mondiale. A cette époque, elle mettait déjà la barre très haut. A ce moment, elle venait d'être consacrée championne de Belgique chez les minimes.

La plus jeune championne de tous les temps

Clijsters passe entre les mains du célèbre entraîneur Benny Vanhoudt du T.C. Diest et fait des bonds de géant. A treize ans, elle gagne le fameux tournoi jeunes 'Les Petits As'. C'est cette année-là qu'elle bifurque vers le projet Tennis et Etudes de l'Association flamande de tennis à Wilrijk. Clijsters est coachée à plein temps par Carl Maes, qu'elle avait rencontré à Diest.

C'est aussi à Wilrijk que Clijsters s'entraîne avec Sabine Appelmans, à ce moment-là dans le top 20 mondial. Appelmans ne peut en croire ses yeux lorsqu'elle doit subir le rythme mortel de Clijsters. Elle comprend tout de suite que cette fille va tout écraser. Clijsters a quatorze ans quand elle fait ses débuts, dotée d'une wildcard, au tournoi ITF de Coxyde. Ce n'est qu'en quarts de finale qu'elle chute face à la tête de série numéro un. Un an plus tard, Clijsters est sacrée championne nationale, la plus jeune lauréate de l'histoire du tennis belge. Auparavant, elle avait atteint la finale junior de Wimbledon. Une superstar est née.

Sa prestation la plus marquante: come-back après come-back

Mi-99, Clijsters devient pro sous la houlette de Carl Maes et perce immédiatement. Sans coup férir, elle atteint le top 50 mondial. Sa diversité physique, son talent exceptionnel, sa résistance mentale et son caractère spontané font sensation ici et à l'étranger. Clijsters est élue sportive de cette année-là. Un premier hommage parmi tant d'autres.

Ce choix fait couler beaucoup d'encre mais se base principalement sur sa prestation à Wimbledon. Après un parcours flamboyant, elle doit reconnaître la supériorité de Steffi Graf au quatrième tour. "La seule fois de ma carrière où j'étais vraiment nerveuse avant un match.", reconnaît Clijsters plus tard. A la fin de la saison, elle gagne son premier titre pro à Luxembourg. Clijsters n'a alors que seize ans. Le tournoi de Luxembourg gardera pour le restant de sa carrière une place spéciale dans son coeur. En 2000, la Limbourgeoise continue ses super prestations et atteint pour la première fois le 20 mondial.

Mais c'est l'année suivante qu'a lieu la véritable percée de Clijsters. Sa finale à Roland Garros en 2001 est historique d'un point de vue belge, jamais une compatriote n'était allée si loin dans un tournoi du grand chelem. Dans cette bataille finale, le choc mémorable contre Jennifer Capriati se termine par un 12-10 dans le troisième set pour l'Américaine. Autre évènement inoubliable durant cette saison: la victoire belge en Fed Cup. La génération dorée détonante Clijsters-Henin est un fait.

Blessures

2002 est une année 'sans'. Surtout à cause d'une blessure à l'épaule qui la tient tout un temps éloignée des courts. Pourtant, Clijsters est encore capable de prestations qui la propulsent à la troisième place du classement mondial. Elle oeuvre dorénavant aux côtés de son nouveau coach Marc De Hous, qui a repris le flambeau de Maes à la mi-saison. En outre, elle gagne à la fin de l'année les Masters à L.A. Son premier grand trophée.

Ce sont les prémices d'une saison exceptionnelle. En 2003, plus rien ne l'arrête, seule Justine Henin est la meilleure en finale de Roland Garros et de l'U.S.Open. Neuf victoires en tournoi donnent à Clijsters la première place mondiale, tant en simple qu'en double. Unique. En 2004, elle paye son zèle et doit rester des mois privée de tennis à cause d'une grave blessure au poignet. Son retour à Hasselt cette même année n'est pas gagnant et la saison se termine par de nombreux points d'interrogation.

Au Proximus Diamond Games, édition 2005, elle remonte la pente. Un come-back qui se confirme pleinement en Amérique. Le 11 septembre, elle y gagne son premier titre du grand chelem à l'U.S.Open. Un moment fantastique. Suivi d'une lourde décision: Clijsters veut encore jouer deux ans sur le circuit, le tennis a détruit son corps.

Sa phrase la plus marquante: "Les récompenses ne vous parlent plus quand votre carrière est terminée, mais les gens bien."

Cette phrase est typique de la personnalité de Clijsters. Dès le début, elle est appréciée dans le tennis féminin. Partout dans le monde et aussi parmi les collègues, elle s'est fait de nombreux amis. Sans pour autant perdre de son implacabilité et de sa combativité sur le court, Clijsters est très appréciée loin en dehors des courts. Ce petit diable ne manque pas d'amener sur le circuit international un peu de joie et de bonne rigolade.

De plus, elle aime partager son bonheur avec les supporters. Rappelez-vous les bières gratuites à Bree après sa victoire à l'U.S.Open 2005, l'après-midi café-croissants avec les seniors à Hasselt ou le Champagne qui a coulé à flots l'année dernière au Sportpaleis. C'est avec les enfants que cette figure de proue flamande partage le plus de plaisir. Clijsters ne dit jamais non à un Kid's Day et fait la folle avec de petits polissons partout dans le monde. C'est d'ailleurs ce désir d'enfant qui a motivé sa décision d'arrêter le tennis professionnel.

Aux côtés du basketteur Brian Lynch, elle a trouvé le bonheur et après son mariage en été, elle fondera notamment une famille. Clijsters est une icône du sport belge qui va nous manquer quand elle fera ses adieux à la fin de cette année. Ses grands écarts, son coup droit fabuleux, sa détermination et son bon caractère devraient être conservés dans un musée et figurer parmi les leçons obligatoires pour les joueurs débutants.

Encore un come-back

L'année dernière, Clijsters a prouvé qu'elle pouvait toujours atteindre le gratin mondial. Dans le même temps, de nouvelles blessures ont également démontré que ses possibilités physiques étaient épuisées, et sa décision d'arrêter, bien que dommage, est compréhensible. Trois demi-finales à l'Open d'Australie, Roland Garros et Wimbledon enjolivent 2006. Tout comme les victoires aux tournois de Varsovie, Stanford et Hasselt. Une blessure au poignet qui se réveille et une grosse entorse de la cheville au début de l'année laissent pourtant des traces. "C'est frustrant de ne pas toujours pouvoir montrer son meilleur tennis", déclare Clijsters. Elle doit même admettre qu'elle était au plus bas juste après sa blessure au poignet, avant l'U.S.Open. Heureusement, son entourage, son père et réconfort Lei en premier, réussit à la convaincre de faire un ultime come-back. Comeback fructueux. Clijsters se montre aux Masters de Madrid, atteint de nouveau la demi-finale, prête à faire une belle dernière saison.

Chez elle à Anvers

Cette dernière saison passe par le Proximus Diamond Games. Ce sera un adieu émotionnel. "S'il est encore un tournoi que je voudrais gagner pendant ma tournée d'adieux, c'est bien celui d'Anvers", disait-elle déjà l'année dernière. Ce qui dit tout sur les liens qui unissent cette fille de 24 ans originaire de Bree et le Sportpaleis. Leur relation remonte au Brilliant Game de novembre 2001. Avec cette petite démonstration, l'organisateur Bob Verbeeck et Clijsters ont mis sur pied une tradition qui est devenue depuis un des plus grands tournois féminins au monde. Sauf à la première édition, Clijsters a toujours répondu présente. En 2003, Venus Williams était encore sur la route d'un premier succès pour Kim dans la ville des Sinjoren. Un an plus tard, elle a pourtant ravi le titre au nez et à la barbe de l'Italienne Farina sous un tonnerre d'applaudissements.

"J'avais la chair de poule en entrant sur le court", a dû avouer Clijsters plus tard. Les émotions ne sont pas retombées depuis, tant pour le public que pour son idole. Deux ans auparavant, Venus Williams était encore une fois trop forte dans les quarts de finale mais sa prestation de l'année dernière a frappé encore plus l'imagination. Après une blessure visiblement grave à la cheville en Australie, Clijsters a réussi à se rétablir à un rythme rapide. Sans entraînement digne de ce nom, et avec un rhume, elle s'est battue pourtant jusqu'en finale. Purement grâce à sa détermination et à son enthousiasme. Il n'y a pourtant pas eu de consécration. Dans une bataille finale passionnante et de haut niveau, elle a dû laisser la victoire à Amélie Mauresmo.

Souvenirs

Kim Clijsters et le public belge forment un duo qui a toujours fonctionné. Qu'il s'agisse d'un match d'exhibition, de la Fed Cup ou des tournois de Hasselt et Anvers, Clijsters et les spectateurs ont chaque fois donné le meilleur d'eux-mêmes. Ce lien spécial va prendre fin. Dans nos rêves les plus fous, nous voyons Kim gagner ce tournoi et en 2008, tenter sa chance pour la raquette de diamant.

En réalité, nous devons plutôt respecter le choix de Clijsters et lui être reconnaissants de tout ce qu'elle a apporté au sport belge. 34 victoires en tournoi, un titre du grand chelem, numéro un mondiale, dix ans en tant qu'ambassadrice de notre pays, un moteur de la Belgique du tennis et tout ça avec le sourire. C'est la dernière fois que Kim Clijsters jouera sur le sol belge. La dernière fois au Sportpaleis pour le Proximus Diamond Games. Aidez-la à en faire un souvenir inoubliable.

j ai du mal a croire que ca sera sa derniere fois n est il pas possible de faire un exhibition d adieu en fin d annee ca parait incroyable qd meme

http://www.sport.be/fr/tennis

Flipkens face à Schnyder
Noé Fajersztajn09-02-2007

Kirsten Flipkens sera opposée à Patty Schnyder au premier tour du tableau final. Kim Clijsters est exemptée de ce premier tour et affrontera au second Olga Poutckova ou Severine Bremond.

C'est à Yanina Wickmayer que revenait l'honneur d'effectuer le tirage au sort des Proximus Diamond Games vendredi. La main innocente a désigné Patty Schnyder comme adversaire à Kirsten Flipkens. Un tirage au sort guère favorable pour notre compatriote.

Schnyder est l'une des joueuses du top-10 à Anvers. La première tête de série n'est autre qu'Amélie Mauresmo. La Française, tenante du titre, est exemptée du premier tour. Au second tour, elle devra en découdre avec Anna-Lena Groenefeld. En quarts de finale, elle devrait affronter Dinara Safina et Nadia Petrova en demis si la logique est respectée.

La seconde tête de série Kim Clijsters sera opposée à la Russe Olga Poutchkova ou la Française Severine Bremond au deuxième tour. Ana Ivanovic, Lucie Safarova et Nathalie Dechy sont des adversaires potentiels en quarts de finale. Si la logique reste respectée, Clijsters pourrait affronter Elena Dementieva ou Schnyder en demi-finales... ou bien qui sait, ... Flipkens, si cette dernière crée la surprise.

La troisième Belge du tableau final n'est autre que Caroline Maes. Elle entamera le tournoi en se mesurant contre Sybille Bammer. L'Autrichienne remplace Venus Williams, qui renonce à l'épreuve car il n'est pas complètement rétabli de sa blessure au poignet.

En qualifications, qui débutent ce samedi, quatre Belges seront présentes. Yanina Wickmayer affrontera l'expérimentée Française Virginie Razzano. Davina Lobbinger sera confrontée à Tsvetana Pironkova, Debbrich Feys à Joanna Sakowicz et Aude Vermoezen à Katerina Bohmova.

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Allez, les filles !

Pas de venus= plus de raquette pour elle.

Stéphane a écrit:

Pas de venus= plus de raquette pour elle.

C'est vrai ça Je n'y pensais plus

voici le programme pour les belges qui jouent en qualif:

- Aude Vermoezen jouera la tchèque bohmova
- Yanina joue razzano (c est elle qui aura le plus gros test)
- Debbrich Feys joue Sakowicz
- Lobbinger joue Pironkova (qui avait battu kirsten la semaine derniere à anvers...)

De gros test pour nous joueuses, ca sera tres difficile mais au final il n y a que du positif a en tirer

Tableau principal :

(1)Amelie Mauresmo (FRA) vs Bye
Anna-Lena Groenefeld (GER) vs Qualifier
Martina Muller (GER) vs Michaella Krajicek (NED)
Elena Vesnina (RUS) vs (6)Dinara Safina (RUS)

(3)Nadia Petrova (RUS) vs Bye
Qualifier vs Vera Zvonareva (RUS)
(WC)Caroline Maes (BEL) vs Sybille Bammer (AUT)
Eleni Daniilidou (GRE) vs (7)Anna Chakvetadze (RUS)

(5)Patty Schnyder (SUI) vs (WC)Kirsten Flipkens (BEL)
Tatiana Golovin (FRA) vs Katarina Srebotnik (SLO)
Elena Likhovtseva (RUS) vs Qualifier
Bye vs (4)Elena Dementieva (RUS)

(8)Ana Ivanovic (SRB) vs Lucie Safarova(CZE)
Qualifier vs Nathalie Dechy (FRA)
Olga Poutchkova (RUS) vs Severine Bremond (FRA)
Bye vs (2)Kim Clijsters (BEL)

1e resultat de la journée : lobbinger s est fait ecrasé par pironkova 6-0,6-1 résultat logique meme si on aurait pu esperer que davinia tienne un peu plus

feys est la prochaine belge qui va jouer et après ca va etre yanina
Ade Vermoezen jouera au soir

feys a résisté mais elle s incline 3-6,2-6

ca va donc etre maintenant au tour de yanina!!

Espérons que Yanina donne tout ce qu'elle a pour opposer une belle résistance face à Razzano !

yanina s est aussi incliné mais c est elle qui a fait le meilleur score du jour puisqu elle a résisté pendant un set face à razzano , elle s incline malheureusement 6-7,0-6

tournoi positif cependant , voila encore une expérience positif

Il reste encore le match de aude vermoezen qui fait son retour après une longue absence, très compliqué mais elle n a rien a perdre

Résultats logiques...

aude vermoezen a egalement ete éliminée mais la tete haute puisque elle ne s incline qu en 3 sets!

elle a ete battue par bohmova 6-7,6-3,0-6

dommage mais impressionnant comeback !

Dommage pour nos joueuses, mais... allez, on tourne la page et on regarde vers l'avenir et, aujourd'hui, chacune aura encore appris quelque chose, j'en suis certaine

http://www.lesoir.be/ (le fil info)

Déjà près de 100.000 tickets vendus à Anvers
samedi 10.02.2007, 12:30

96.700 tickets ont déjà été vendus pour la 6e édition des Proximus Diamond Games contre 86.500 l'année passée à cette date. Peut-être dépasserons-nous le record de 2004 où nous avons presque vendu 110.000 tickets. Pour la finale, il y a encore 300 places 'debout' disponibles. Pour le premier match de Kim Clijsters, mercredi 14 février, 12.000 places ont déjà été vendues. Il en reste 2000, selon le directeur du tournoi.

Quelques photos des joueuses prises ce samedi 10 février :

http://www.sport.be/fr/tennis/enimages/

Lucie Safarova est forfait !

Oh zut, alors !
Elle ne s'attendait certainement pas à faire une semaine comme elle vient de le faire à Paris.. ceci explique peut-être cela ?